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Amour de Lyceens 3 - Fic PrUk

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Veneziano58's avatar
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Hetalia ne m'appartient pas!

Alice Kirkland (Fem!Angleterre)
Gilbert Beilschmidt (Prusse)
Francis Bonnefoy (France)
Antonio Fernandez Carriedo (Espagne)
Alfred F. Jones (Amérique)
Sakura Honda (Fem!Japon)
Ludwig Beilschmidt (Allemagne)
Chiara Vargas (Fem!Romano)
Felicia Vargas (Fem!Italie)
Madeline Williams (Fem!Canada)
Seront sûrement ceux les plus souvent utilisés mais pas forcément présents à chaque chapitre ^^

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Résumé: Dans un lycée normal, il y a des élèves normaux. Et parmi eux il y en a un qui s'ennuie et que fait Gilbert quand il s'ennuie? Il fait des plans. Soyez bien préparée Madame la Présidente du conseil des élèves car vous allez tomber dans ses bras que vous le veuillez ou non!

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Deux semaines. Deux foutues semaines qu'il n'arrivait pas à mettre la main sur la Présidente. A croire que la blonde avait disparue de la surface de la Terre! Bon d'accord, du lycée. Mais ça revenait au même. Gilbert était tellement de mauvais poil que même ses fidèles amis profitaient de la moindre occasion pour s'échapper avec ce qu'ils pensaient être la meilleure excuse du monde: aller voir leurs petites copines. Ce qui agaçait encore davantage leur camarade. Faute de mieux puisque les crétins l'avaient encore lâcher, il alla embêter son petit frère qui lui au moins restait fidèle au poste. Ou presque.

«Je suis avec Felicia.
- Et alors? Rassures-toi j'ai l'habitude de tenir la chandelle.
- Vee ~ Je savais pas que ton grand frère était un romantique Luddy ~»

La naïveté de cette fille en était presque risible. Souvent les gens se demandaient si la volcanique Chiara avait vraiment du sang en commun avec la petite brune candide, enfin en partant du principe qu'on oubliait leur ressemblance physique frappante. Après une courte explication de la part de Ludwig pour sa douce chérie, celle-ci reprit la parole.

«Tu peux rester avec nous mais tu sais Alice n'est pas loin.
- Où ça?
- Euh... Juste derrière toi?
- Quoi?»

Gilbert se retourna d'un coup pour voir qu'effectivement, la jeune fille aux lunettes rouges était à quelques pas de lui et semblait peiner à porter des cartons. Sans plus réfléchir il planta son frangin et sa copine pour aller aider la blonde et enfin pouvoir lui parler, qu'elle le veuille ou non.

«Je vais vous donner un coup de main Présidente ~» lança-t-il avant de la délester de presque tout son chargement.

La demoiselle ne dit rien tout abord puis chuchota un vague merci et reprit sa route, sachant que l'autre la suivrait. Sa chance avait tourné manifestement puisqu'elle tombait de nouveau sur lui. Elle avait envoyé un autre élève pour s'occuper des cours d'anglais de Gilbert mais celui-ci avait tout bonnement refusé de faire le moindre exercice si ce n'était pas avec elle. Ne pouvait-il pas comprendre que ça la gênait d'être avec lui? Déjà que la situation avec Alfred n'était pas facile alors si en plus l'autre excité de la vie en rajoutait une couche, elle n'était pas prête de s'en sortir. Alice soupira de dépit puis se rendit compte qu'il ne décrochait plus un mot, marchant près d'elle sans chercher à attirer son attention. Bizarre. Ou alors il était passé à autre chose, ou plutôt à quelqu'un d'autre... La belle aux yeux vert préféra ignorer le petit pique douloureux qu'elle ressentit à cette conclusion.

Chacun se sentit soulagé lorsqu'ils atteignirent la salle de stockage afin de se débarrasser du chargement. Alice allait repartir aussi sec lorsqu'une main se saisit fermement de son poignet. Une main chaude, plus douce que ce qu'elle aurait pu penser. Non pas qu'elle a imaginé les mains de ce type sur elle, certainement pas! Mais quand même...

«Lâche-moi Beilschmidt.
- Non. Ca fait deux semaines que tu m'évites.
- J'ai des choses à faire et des affaires personnelles à régler.
- Je sais, Alfred est venu me voir.
- Quoi? Vous ne vous êtes pas battu au moins?!
- Pas de soucis Présidente, l'est entier ton boyfriend.
- Il n'est plus - »

La jeune fille se mordit la lèvre nerveusement. Mince, pourquoi fallait-il qu'il mette ça sur le tapis? Et puis pourquoi s'était-elle empressée de dire qu'ils n'étaient plus vraiment ensemble? Elle soupira lourdement puis tira sur son bras, voulant que l'autre la lâche et qu'elle puisse sortir d'ici. Vite. L'esprit de Gilbert eu un blanc puis un large sourire se dessina sur son visage, faisant froncer les sourcils de son interlocutrice. Il se rapprocha à mesure qu'elle reculait tant et si bien qu'elle se coinça elle-même entre son corps et le mur. Le jeune homme se pencha vers elle, assez pour sentir le léger parfum fleuri de la belle, des roses et autre chose. Quelque chose de sucré. Alice se maudit d'avoir été assez bête pour se mettre dans une situation pareille et en plus l'autre imbécile s'était presque collé à elle. La Présidente déglutit puis essaya de trouver une porte de sortie, la situation faisant battre son cœur trop vite. D'angoisse décida-t-elle. Ou de colère. Mais pas d'autre chose, ça non. Elle sursauta en sentant le souffle de son camarade près de son oreille, la faisant frissonner.

«Si vous n'êtes plus ensemble, je peux essayer alors.
- E-Essayer quoi...?
- De te séduire.
- Dans tes rêves Beilschmidt!
-Hm, si tu savais tout ce qu'on peut y faire dans mes rêves ~
- Espèce de pervers! Lâche-moi!
- Kesesese ~ Je plaisante. A moitié.
- Dégage! Dégage ou je hurle!
- Alors je vais devoir t'en empêcher très chère Présidente.»

La lycéenne allait protester mais fut brutalement coupée dans son élan par une bouche qui se posa sur la sienne. Statufiée, le cœur battant, elle resta simplement là à attendre. Les lèvres un peu gercées restèrent sages sur les siennes, ne faisant rien de plus que de presser gentiment leurs consœurs. Puis Gilbert s'éloigna, lui relâchant le poignet afin de pouvoir caresser son visage d'une main et la tenir par la taille de l'autre. Son camarade était doux, bien plus tendre que ce à quoi elle aurait pu penser. En total opposition avec l'image qu'il donnait au quotidien en fait. Puis subitement Alice se rappela qu'elle ne voulait surtout pas tomber dans ses filets. Elle allait souffrir si elle se laissait aller dans les bras de ce playboy c'était certain. La blonde repoussa brusquement le garçon à la veste rouge et s'enfuit dans le couloir, oubliant complètement qu'elle était censée refermer la porte de la salle à clé.

«Je pensais que j'allais me prendre la gifle du siècle... Bon, on va dire que c'est pas mal comme début. Vivement la suite ~ » songea le jeune homme en sortant de la salle de stockage et refermant celle-ci. Redonner la clé à la Présidente du conseil des élèves était une excuse parfaite et tout à fait louable.

Phase 5 du plan génial du génialissime moi: Séduire Alice.

Euh non. Il y avait un erreur dans cette formulation. A cause de l'euphorie du moment probablement.

Phase 5 du plan génial du génialissime moi: Séduire la proie (Alice)

Voilà, ça c'était mieux. Quoique, il y avait encore un truc qui le gênait... Gilbert soupira puis laissa ce détail de coté, ce n'était pas le point le plus important de l'affaire. C'est donc joyeux comme un pinson qu'il rejoignit Antonio et Francis qui étaient en train de paresser sous leur arbre habituel. Il s'affala donc pile entre eux, les écrasant un peu au passage sinon c'était pas drôle puis leur sourit avec un air satisfait qui n'échappa pas aux deux autres. Le premier à lancer les hostilités fut le brun, curieux comme une commère de quartier.

«A quoi est dû ton changement radical d'humeur Gil?
- Mystère ~
- Aller Gil! Tu nous mènes la vie dure depuis des jours, on mérite bien de savoir pourquoi tu retrouves soudainement ta joie.
- Tch, vous avez fuit comme les rats quittent le navire.
- Bon très bien on est désolé, mais dis nous ce qui se passe.»

Tonio lui fit son regard de chien battu alors que le blond lui faisait mille et une excuses. Vraiment, qu'est-ce qu'ils ne feraient pas pour avoir un potin. Pire que des gonzesses. Le troisième luron s'installa plus confortablement, piquant le pain au chocolat de Francis qui lâcha un «Eh!» indigné qu'il ignora complètement et mordit dans la viennoiserie, laissant intentionnellement mijoter ses amis. A force de jérémiades en tout genre, celui aux cheveux blancs prit la parole.

«Bon très bien, je vais vous le dire et accrochez-vous bien ~
- T'as décroché un 20 en anglais?
- T'as vu Alfred pendu par son slip sur le terrain de foot?
- Mais non bande d'abrutis! Quoique je retiens ton idée Francis pour le ricain, ça pourrait peut-être servir un jour.
- Je suis un génie du mal ~
- Ta tête va éclater Frany. Bon alors quoi? Crache le morceau Gil!
- J'ai embrassé la Présidente. Et sans me faire gifler.»

Il y eu un moment de silence, le temps que le cerveau des deux autres absorbent l'information puis il se retrouva assaillit de tout un tas de questions dont il ne compris même pas le quart. Le lycéen laissa entendre le rire si caractéristique de sa personne puis calma ses deux camarades.

«Stop, on se calme. Une question à la fois.
- C'était bien?
- Super, j'ai hâte de le refaire. Mais en mieux.
- Pourquoi en mieux...?
- Ah j'ai compris c'était pas un French kiss ~
- Ouais Frany a raison. Autant commencer en douceur, faut pas effrayer la belle.»

Même si la belle en question l'avait laissé en plan et était partie en courant comme si elle avant le diable aux trousses. Mais ce détail il comptait le garder pour lui. Sans doute que Francis et Antonio aurait continuer leur interrogatoire digne du FBI si la sonnerie de reprise des cours ne les avaient pas coupé dans leur élan. Béni soit le cours de biologie pensa avec ironie, et un fond de reconnaissance, Gilbert en récupérant son sac avant de filer à la salle de classe, ses deux amis sur les talons.

Les cheveux encore humides de la douche, Gilbert sorti tranquillement des vestiaires. Les entraînements du club de foot étaient plus fréquents pour la simple et bonne raison qu'un match contre un autre lycée du coin approchait. Match amical mais match quand même. Logiquement, leur équipe voulait gagner. Antonio et Ludwig étaient partis ensemble dès qu'ils furent prêt puisqu'ils devaient aller chez les sœurs Vargas alors lui ne s'était pas pressé. Personne ne l'attendait et certainement pas son vieux qui ne rentrerait pas du travail avant vingt-trois heures. Vingt-et-une, au plus tôt. Tant mieux, il n'avait pas franchement envie de le voir. C'est donc son sac sur l'épaule et la tête dans les nuages qu'il prit le chemin de la sortie du lycée mais quelque chose attira son regard. Discrètement, Gilbert s'approcha de l'objet de sa curiosité et ne pu retenir un sourire associé à un «Awesome» devant la scène qui se déroulait sous ses yeux. Alfred embrassait à pleine bouche la frêle Sakura Honda, une jeune japonaise arrivée à peu près à la même époque que l'américain.

Ca c'était un sacré coup de chance! L'abruti s'était casé de lui-même avec une autre fille. Parfait. Il avait donc tout le champ libre pour faire du gringue à la Présidente. Cependant une question lui vint à l'esprit. Alice était-elle au courant qu'elle avait une remplaçante? Une gentille et jolie remplaçante en plus de ça. Même si de son point de vue, Sakura était bien trop sage et effacée. Sans doute que pour cette grande gueule d'Alfred, elle correspondait mieux à ses critères que la ronchonne Alice.

«Tch. Il ne sait pas ce qui est bon cet abruti.
- La politesse n'est pas ce qui t'étouffe on dirait.»

Gilbert sursauta et se retrouva face à l'objet de ses pensées. Merde, pourquoi elle était toujours là au fait? Les cours et les clubs étaient terminés depuis un moment déjà. Alice n'était pas très à l'aise de s'être retrouvée face à l'autre étudiant mais avait fait de son mieux pour être aussi cassante et indifférente que possible envers lui. Elle prit le parti de ne pas se préoccuper davantage de son camarade puis avança, ayant la ferme intention de rentrer chez elle. L'adolescent allait la laisser passer quand il se rappela brutalement que le blond à lunettes était toujours en train de lécher les amygdales de la japonaise. Ne sachant que faire, il plaqua sa main sur les yeux de la Présidente qui sursauta, un peu effrayée par ce geste inattendu.

«B-Beilschmidt?
- ...
- Enlève ta main.
- Je pense pas que tu veuilles voir ce qui se passe juste devant.
- Ca ne regarde que moi. Dégage ta main, tu me fais mal à cause de mes lunettes.»

Il hésita un instant puis soupira lourdement avant de se résigner à obéir. Peut-être s'était-il fait du souci pour rien et que la demoiselle savait déjà que son ex était passé à autre chose. Gilbert allait d'ailleurs sortir une remarque sarcastique à propos de l'ex en question mais l'expression sur le visage de la blonde quand son regard se posa sur le nouveau couple le fit taire. Alice semblait réellement blessée, sa lèvre inférieure tremblait tandis que ses yeux s'humidifiaient puis les larmes se mirent à couler sur ses joues sans qu'elle ne puisse les retenir. Les sanglots s'étouffaient dans sa gorge malgré ses tentatives de rester silencieuse, ses mains serrant presque désespérément l'anse de son sac. Le jeune homme se retrouva désemparé face à la demoiselle éplorée mais quand il vit Alfred se retourner, il se plaça automatiquement devant Alice afin qu'il ne la voit pas. L'américain haussa les épaules puis partie avec sa nouvelle petite-amie, ignorant qu'il laissait la précédente en larmes derrière lui.

Sans plus réfléchir l'étudiant serra la jeune fille contre lui qui se laissa faire, probablement trop blessée pour pouvoir penser à le repousser. Elle laissa tomber son sac à terre puis s'accrocha à l'autre, ses doigts serrant fortement la veste rouge alors qu'elle pleurait à chaudes larmes contre son propriétaire. Gilbert lui frotta doucement le dos tout en chuchotant les quelques mots de réconfort qui lui passaient par la tête, n'étant pas vraiment doué pour réconforter les gens. Ils restèrent longuement enlacés, attendant patiemment que les larmes de la belle se tarissent et qu'elle se soit suffisamment calmée pour s'éloigner du garçon. Il la raccompagna ensuite silencieusement jusqu'à l'arrêt de bus, leurs mains se frôlant régulièrement le long du chemin et il refusa de partir tant qu'elle ne serait pas montée dans le bus en question. Quand le transport en commun arriva, Alice y monta puis s'assit du coté fenêtre et fit un petit signe de la main au jeune homme qui le lui rendit, restant planté sur le trottoir jusqu'à ce que le car disparaisse au coin de la rue et alors seulement, il se décida enfin à rentrer chez lui.

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Je pense que cette fic fera 5 ou 6 chapitres quelque chose comme ça. Si je m'en tiens à mon rythme de publication ça sera chaque samedi ou dimanche.

J'espère qu'il n'y a pas trop de fautes.
L'histoire avance et la relation entre ces deux là progresse aussi ~
En espérant que ça vous plaise!

Hetalia (c) :iconhimaruyaplz:
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